L'atelier Occupation du Sol des Rencontres régionales PIGMA 2023

Animation, Données, Rencontres régionales, Toutes

28/06/2023

20230608 RENCONTRES REGIONALES PIGMA ATELIER OCS

Trois ateliers thématiques étaient au programme de l’après-midi des Rencontres régionales PIGMA 2023 pour échanger sur la géodata entre experts. Retour sur l’atelier Occupation du Sol…

Des 150 experts et partenaires présents aux Rencontres régionales PIGMA 2023, l’atelier dédié à l’occupation du sol a accueilli environ 60 participants.

En introduction, Martin Blazek, GIP ATGeRi, a présenté l’historique et le contexte de production de ce référentiel d’occupation du sol régional. Il a également mentionné différents travaux récents et les actualités concernant ce dispositif.

En première partie d’atelier, Morgane Coïc, Région Nouvelle-Aquitaine, a présenté le rôle et l’usage de l’OCS régionale dans le cadre de la mise en place des politiques régionales et du SRADDET.

Les participants ont interrogé les intervenants sur le format et la diffusion des données, les différents usages (régionaux ou locaux) et les perspectives sur ce dispositif.

(Télécharger la présentation de Morgane Coïc, Région Nouvelle-Aquitaine)

Bénédicte Depeux, IGN, est intervenue pour présenter le dispositif d’OCS GE national qui est en cours de production. Elle a rappelé le cadre règlementaire de ce projet, les spécificités techniques et  le calendrier de production.

(Télécharger la présentation de Bénédicte Depeux, IGN)

En deuxième partie d’atelier, Martin Blazek et Thomas Pétillon, GIP ATGeRi, ont présenté des travaux qui sont en cours au sein du groupe de travail PIGMA dédié à l’occupation du sol. Ces travaux sont mis en place dans la cadre des actions d’accompagnement proposées au sein de la plateforme PIGMA. Ils sont dédiés à l’utilisation et l’étude de la complémentarité des bases de données d’OCS qui seront à terme disponible sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine (OCS Régionale (existant), OCS GE Nationale (en cours de production)).

RENCONTRES REGIONALES PIGMA 2023 ATELIER OCS
De gauche à droite : Thomas Pétillon et Martin Blazek, GIP ATGeRi

L’état d’avancement des travaux a été présenté en indiquant les deux axes d’analyse déterminés au sein du groupe de travail. Il s’agit de l’axe « Production, gouvernance » et de l’axe « Usage, animation, technique ». L’axe « Usage, animation, technique » est décliné en deux sous-axes qui différencient les usages relatifs aux espaces U ou aux espaces NAF.

Pendant ces travaux, l’équipe de l’Observatoire NAFU (Observatoire des espaces Naturels, Agricoles, Forestiers, Urbains en Nouvelle-Aquitaine) a effectué un recensement des différents usages de l’occupation du sol régional et invité les participants de l’atelier à revenir vers l’équipe NAFU pour partager les différents usages de ce dispositif.

Martin Blazek et Thomas Pétillon ont également restitué les premiers travaux techniques exploratoires qui permettent de comparer le comportement de ces deux bases en fonction des problématiques présumées à observer. Le premier travail concerne le suivi de consommation d’espace et le deuxième, le suivi des espaces artificialisés.

(Télécharger la présentation de l’équipe PIGMA)

Des échanges avec les participants ont permis de rappeler les spécificités techniques des deux référentiels et leurs nomenclatures.

Des questions ont également été posées sur la potentialité de détecter les surfaces de panneaux photovoltaïques de faible surface (toitures privées).

Puis Eva Bookjans et Bénédicte Depeux sont intervenues sur l’apport de l’Intelligence Artificielle dans la production des bases d’occupation du sol.

Bénédicte Depeux a présenté les grandes étapes de la chaîne de production de l’OCS GE via l’utilisation de l’IA.

Eva Bookjans a présenté le projet exploratoire COSIA. Il s’agit d’une donnée produite pour constituer l’OCS-GE mais dont les informations sont brutes et non traitées à l’issue du processus d’IA et représentent la couverture du sol en 16 classes (dont vigne et piscines). Ce projet permet de disposer des données en open data lorsqu’elles sont produites et permettent de disposer des éléments cartographiques plus fins (sans contrainte des unités minimales de collectes) associés aux différents types de couverture.

(Télécharger la présentation de Eva Bookjans, IGN)