PIGMA, communauté hyperactive de la donnée adossée à un nouvel outil performant
Animation, Données, Rencontres régionales, Toutes
27/06/2023
Les Rencontres régionales PIGMA 2023, ont permis à l’équipe de la plateforme d’échange de données de faire le bilan du nouvel outil déployé depuis un an, et de ses usages sur la base des retours utilisateurs.
Les Rencontres régionales PIGMA qui se sont tenues le 8 juin dernier à Bordeaux prévoyaient une restitution de l’usage du nouvel outil déployé depuis un an après interrogation de ses utilisateurs.
En introduction Anne-Sagot Duvauroux, GIP ATGeRi, a présenté l’équipe en charge de la plateforme d’échange de données PIGMA.
Elle a invité Héloïse Deschamps à détailler la dynamique.
PIGMA est avant tout un réseau d’acteurs. En effet, plus de 850 partenaires ont signé une convention d’échange de données. Concrètement cela représente 4000 contacts PIGMA acteurs de la communauté.
C’est un réseau très divers dans lequel collectivités, services de l’Etat, associations, universités, et entreprises privées se retrouvent et qui s’enrichit au fil des années.
Cette dynamique est notamment le fruit d’une animation active à travers des évènements présentiels et distanciels comme les cafés-ateliers PIGMA qui ont permis de réunir plus de 2500 personnes.
PIGMA est également synonyme de banque de données. Cette banque de données, qui ne cesse de s’enrichir depuis sa création en 2009, représente aujourd’hui plus de 11 000 jeux de données référencés par plus de 600 contributeurs. 74% des données partagées au sein du réseau PIGMA ne sont pas totalement ouverts. En 15 ans, PIGMA a mis en place plus de 30 visualiseurs métiers pour répondre aux besoins spécifiques de ses partenaires.
Emeric Prouteau a ensuite détaillé les thématiques et les actions mises en place en 2023.
La feuille de route 2023
Sur la thématique de l’adresse un observatoire adresse en Nouvelle-Aquitaine a été mis en place. Il comprend la remontée automatique de bases adresses locales et l’expérimentation nationale de l’identifiant unique.
En ce qui concerne la thématique du PCRS, Johann Fradet a précisé qu’une réflexion sur l’ouverture de la donnée PCRS est en cours ainsi que sur la mise à jour différentielle.
Pour l’open data, la valorisation de la donnée est au programme par la mise en place d’un label qualité et le déploiement d’un 1er niveau de service de datavisualisation.
Pour les données satellites, l’objectif est de favoriser le lien entre les besoins et les services par une meilleure connaissance de l’existant via son référencement (catalogage services et données dans PIGMA) et par une expérimentation de traitement de données satellites (détection de changement de mise à jour PCRS).
Martin Blazek a ensuite fait un bilan des observatoires mis en place.
Bilan des observatoires
Le NAFU, l’observatoire des espaces Naturels, Agricoles, Forestiers et Urbains, est un observatoire qui s’appuie sur les données OCS, données foncières et autres données mobilisées dans le cadre du suivi de la consommation des espaces, des friches, boisements compensateurs. L’enjeu 2023 est marqué par l’articulation entre l’OCS régionale et l’OCS Grande Echelle.
L’ORRNA, l’Observatoires Régional des Risques en Nouvelle-Aquitaine, est un observatoire qui propose différents services à ses utilisateurs grand public et experts. Il contient des observatoires cartographiques et statistiques avec des indicateurs spécifiques sur les risques, une vision globale de l’actualité sur les évènements et études du territoire, un catalogue dédié aux données risques, une rubrique valorisant les actions innovantes en termes de culture du risque et de réduction de la vulnérabilité et un accès grand public avec des rubriques ludiques et pédagogiques autour de grandes questions.
2023 est marqué par l’élargissement du comité de pilotage de l’ORRNA et des travaux partenariaux en cours avec d’autres membres (Bordeaux Métropole, ARS Nouvelle-Aquitaine et la Région Nouvelle-Aquitaine) ainsi que par la mise à jour des observatoires.
Des outils qui évoluent pour répondre aux besoins des partenaires
Sébastien Dias a précisé que les retours des utilisateurs sont positifs depuis le déploiement de la plateforme V3. Le site observe une augmentation de 7% de la fréquentation (sites, services et observatoires).
Les utilisateurs sont majoritairement sigistes de formation et utilisent les données principalement dans les domaines de la cartographie/ SIG, environnement et urbanisme. 88% sont satisfaits de la nouvelle plateforme et 85% estiment suffisants les outils d’aide mis à disposition.
Les services les plus utilisés sont le catalogue (+40%) où les jeux de données sont associés majoritairement aux thématiques de l’environnement/ aménagement et urbanisme et occupation du sol. Le jeu de données le plus consulté est l’OCS de la Nouvelle-Aquitaine. La cartographie est le 2ème service le plus utilisé (+30%), avec deux visionneuses les plus consultées : plages surveillées de Nouvelle-Aquitaine, et zonages de la grippe aviaire.
Des points d’amélioration doivent être poursuivis comme l’amélioration ergonomique et de la performance, la montée en qualité des données disponibles et la relance des cycles de formation.
Des thématiques émergentes
L’Intelligence Artificielle, les jumeaux numériques, le lidar, les géo-communs, le zéro artificialisation nette sont, entre autres, des thématiques qui émergent et qui préoccupent les partenaires. Elles font l’objet d’une veille et d’une acculturation des partenaires du réseau.