130 inscrits au webinaire PIGMA sur les données open data

Animation, Café-atelier, Données

14/04/2022

L’équipe PIGMA proposait à sa communauté de partenaires un webinaire le jeudi 14 avril sur la thématique « Pourquoi ouvrir ses données et comment les valoriser ? ». Près de 130 partenaires PIGMA s’étaient insrits à l’évènement pour échanger pendant deux heures sur le sujet. Compte-rendu de ce rendez-vous dont l’objectif était de mutualiser des expériences et des usages.

En introduction Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi/PIGMA, a remercié l’ensemble des intervenants et les 130 inscrits au webinaire -dont près de 90 étaient connectés– de mieux en mieux répartis et représentés sur le territoire régional, ainsi que Topos/Digital Aquitaine pour leur partenariat.

Stéphanie Lamour, Digital Aquitaine, a présenté l’association régionale pour le développement durable de l’activité numérique en Nouvelle-Aquitaine, partenaire technique de l’évènement, et a rappelé les bonnes pratiques pour le bon déroulement de la matinée.

Anne Sagot Duvauroux a précisé que le webinaire s’inscrivait dans le cycle des évènements organisés par la plateforme PIGMA, plateforme d’échange de données en Nouvelle-Aquitaine.

PIGMA est un réseau de près de 1000 partenaires qui partagent plus de 8000 données, et ce depuis 10 ans sur le territoire régional. PIGMA oeuvre pour un partenariat durable autour de la gouvernance, l’accès, l’acquisition, et l’entretien de la donnée. La plateforme PIGMA est gérée par le Groupement d’Intérêt Public Aménagement du Territoire et Gestion des Risques. En ce qui concerne l’ouverture de la donnée, aujourd’hui 373 jeux de données ouvertes sont présents dans la plateforme PIGMA mis à disposition par 5 partenaires (La Région Nouvelle-Aquitaine, le GIP Littoral, l’ALPI, Nouvelle-Aquitaine Mobilités et la CCMACS).

Elle a rappelé que l’objectif de ces matinées était bien de mutualiser les expériences pour apprendre les uns des autres.

Anne Sagot-Duvauroux a redonné le contexte de la loi pour une République du numérique et son obligation pour les collectivités territoriales de plus de 3 500 habitants de rendre librement accessibles sur internet toutes les données non protégées qu’elles produisent.

Elle a relevé que seulement « 14% des collectivités ont ouvert au moins un jeu de données pertinent, à fin septembre 2021  » (source association OpenDataFrance).

Elle a rappelé qu’ouvrir ses données permet de favoriser la transparence et la fluidification de l’action publique, et présente un intérêt économique comme l’a démontré la récente crise sanitaire (le suivi de la pandémie, le versement des aides financières aux entreprises…).

Elle a souligné que l’objectif de la matinée était de partager des témoignages sur l’ouverture des données et leur valorisation.

Elle a invité l’ensemble des participants à poser des questions afin d’avoir un webinaire le plus interactif possible.

(Télécharger la présentation de Stéphanie Lamour, Topos/Digital Aquitaine et d’Anne Sagot-Duvauroux, GIPATGeRi).

Elle a invité Jean-Marie Bourgogne, OpenDataFrance à présenter un état des lieux des usages des données open data en France, leur réutilisation et leur impact.

Etat des lieux des données ouvertes en France

Jean Marie Bourgogne a présenté en introduction l’association OPenDataFrance créée en 2013 et qui a pour objectifs de regrouper et de soutenir les collectivités territoriales françaises dans leur démarche d’ouverture de leurs données. OpenDataFrance favorise toutes les initiatives entreprises pour la promotion de l’open data.

OpenDataFrance s’organise autour de grands programmes :

  • OpenDataLocale, pour aider à la mise en place de la démarche open data avec un accompagnement local de proximité dont fait partie le GIP ATGeRi,
  • OpenDataFactory, pour aider à la qualité et l’interopérabilité des données,
  • DataEditorial, pour aider à la valorisation des données par la datavisualisation,
  • La donnée verte sur les données environnementales.

Aujourd’hui ce sont 893 collectivités territoriales (seulement 14% des collectivités concernées par la loi) qui ont ouvert leurs données en France à tous les échelons, régions, départements, EPCI et communes. Le programme OpenDataLOcale a pour vocation à rattraper ce retard principalement dû aux petites structures du fait de leur taille et du manque de ressources compétentes.

Ces 893 collectivités ont mis en place 220 plateformes de publication des données ouvertes, ce sont des plateformes dédiées pour 61% d’entre elles. La non mutualisation de la publication des données entraine un risque de perte d’audience. L’objectif est d’encourager à la mutualisation comme le pratique le GIP ATGeRi avec la plateforme PIGMA.

La grande majorité des 893 collectivités publie 1 ou 2 jeux de données (61% d’entre elles).

Les données les plus publiées sont :

  • les équipements (adresse, défibrilateurs..),
  • les données administratives (marchés publics…),
  • transports (mobilité douce, co-voiturage…),
  • environnement,
  • citoyenneté (états civils, écoles…).

Ces données territoriales permettent d’enrichir les portails nationaux thématiques comme transport.data.gou.fr et sont à leur tour utilisées par des entités comme Google, Apple…

En général ce sont les portails régionaux, départementaux qui collectent les données localement et qui les font remonter aux portails nationaux.

Jean-Marie Bourgogne a ensuite détaillé OpenDataLocale, dont c’est le 3ème volet et qui a pour objectif d’accompagner localement les petites structures vers l’ouverture de leurs données. C’est le cas du GIP ATGeRi avec PIGMA. OPenDataFrance met à disposition des ressources en ligne pour sensibiliser et former à l’ouverture des données (webinaires, e-learming…).

L’opération OpenData Action Coeur de ville financée par la Caisse des dépôts permet de re-dynamiser les centres des petites communes villes par l’ouverture des données.

Jean-Marie Bourgogne a précisé qu’un certain nombre de données est aujourd’hui normalisé. Ce référentiel unique des standards de jeux de données open data élaborés par les acteurs publics est disponible sur schema.data.gouv.fr . OpenDataFrance recommande ainsi d’ouvrir prioritairement un socle d’une dizaine de données (Pistes cyclables, base adresse, budget…). Des outils sont associés à ces jeux de données pour produire des données de qualité.

Jean-Marie Bourgogne a ensuite présenté la datavisualisation des données par le programme OpenDataEditorial qui permet un accompagnement méthodologique (bonnes pratiques, exemples, outils et formats de données recommandés) afin de représenter visuellement des données pour les comprendre facilement.

En conclusion, Jean-Marie Bourgogne a présenté GreenData pour mieux réutiliser les données liées à l’environnement et également un guide méthodologique pour la publication de données responsables (à disposition d’ici quelques semaines).

Anne Sagot-Duvauroux a remercié Jean-Marie Bourgogne d’OpenDataFrance et a invité Rafaël Bunales, AREC Nouvelle-Aquitaine, à présenter le cas de données ouvertes au service de la transition énergétique et de l’économie circulaire.

(Télécharger la présentation de Jean-Marie Bourgogne, OpenDataFrance)

De gauche à droite : Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi et Jean-Marie Bourgogne OPenDataFrance

Ouverture des données au service de la transition énergétique et de l’économie circulaire

En introduction Rafaël Bunales a rappelé les missions de l’AREC Nouvelle-Aquitaine, agence régionale d’évaluation environnement et climat financé par l’ADEME et la Région, qui sont l’observation et le suivi de deux thématiques :

  • les déchets et l’économie circulaire,
  • l’énergie, la biomasse et les gaz à effet de serre.

L’AREC Nouvelle-Aquitaine est à la fois producteur de données et réutilisateur de données ouvertes afin de fournir de l’information fiable sur les thématiques évoquées.

En préambule, Rafaël Bunales a redonné les éléments de contexte climatique et énergétique avec le rapport du GIEC (6ème rapport en 2021) et l’élévation de la température moyenne mondiale de 1,1 degrés depuis 1850 dûe à l’activité humaine et à l’émission de gaz à effet de serre.

Il a également rappelé les éléments de contexte de l’économie circulaire et les limites du modèle « de la mine à la décharge » dûes à l’augmentation de la population, et la pollution des sols, de l’air et des milieux.

Pour limiter l’impact des activités humaines une  implication est nécessaire à toutes les échelles : mondiale, européenne, régionale, locale. Les plans mis en place ont besoin de données fiables, adaptées aux territoires et cohérentes entre elles. C’est au niveau régional et local que l’AREC intervient.

Rafaël Bunales est également revenu sur le contexte réglementaire avec des lois qui permettent de fixer des objectifs à date. Le besoin de données est donc régulier.

Ainsi pour valoriser les données produites et récoltées, l’AREC Nouvelle-Aquitaine s’appuie sur plusieurs outils.

En premier lieu l’AREC alimente des plateformes de datavisualisation :

  • https://oreges.arec-nouvelleaquitaine.com/https://ordec.arec-nouvelleaquitaine.com/) afin de fournir à une échelle régionale ou départementale une information adaptée à chaque filière et à chaque thématique. L’idée est vraiment d’avoir des graphiques innovants et des représentations parlantes afin de pouvoir être récupérés dupliqués facilement (mises à jour régulières)
  • https://arec-nouvelleaquitaine.terristory.fr/ un outil utilisé sur plusieurs régions en France sur des données plus fines avec des informations plus localisées, spécifiques sur un territoire (échelle EPCI) (mise à jour une fois par an).

Puis l’AREC a initié en collaboration avec PIGMA l’ouverture de jeux de données afin de toucher les collectivités ou les entreprises, des non spécialistes et de faciliter l’interopérabilité avec d’autres informations (occupation du sol, réseaux de communication).

En conclusion, Rafaël Bunales est revenu sur l’importance de la structuration et la fiabilité de la donnée afin de pouvoir la réutiliser.

(Télécharger la présentation de Rafaël Bunales, AREC Nouvelle-Aquitaine)

De gauche à droite : Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi et Rafaël Bunales, AREC Nouvelle-Aquitaine

Anne Sagot-Duvauroux a remercié Rafael Bunales, AREC Nouvelle-Aquitaine et a invité Arnaud Buray, Bordeaux Métropole à présenter l’atelier open data de Bordeaux Métropole, et ses usages des données open data mobilité au service d’un territoire.

Ouverture et valorisation des données mobilité de Bordeaux Métropole

En introduction Arnaud Buray a explicité le choix de présenter les données mobilité de l’atelier open data de Bordeaux Métropole. L’ouverture des données mobilité, composantes importantes du territoire, a permis le développement de nombreux cas d’usages.

Bordeaux Métropole s’est engagée dans l’aventure open data en 2011, au début avec des données géographiques issus du SIG. En 2019, le portail open data a été refondu. Aujourd’hui, l’appétence est à la datavisualisation et la réutilisation des données comme un outil de croissance des services. Aujourd’hui 317 jeux de données sont ouverts.

En ce qui concerne la mobilité, Arnaud Buray a rappelé que c’est un gros pourvoyeur de données. C’est une problématique sur le territoire de Bordeaux Métropole et les données du délégataire gestionnaire du transport sur le territoire fournit de la donnée en open data. La mobilité représente près d’une centaine de jeux de données en cumulé et une vingtaine de jeux de données temps réel. Depuis quelques temps les données historiques sont également publiées et elles sont de plus en plus réutilisées car elle permettent la prédictivité.

Arnaud Buray a insisté sur la normalisation et l’interopérabilité des données mobilité.

Afin de faciliter la réutilisation des données moibilité, une plateforme de démonstrations a été mise en place. Open demo permet ainsi d’utiliser l’API de Bordeaux métropole  https://data.bordeaux-metropole.fr/opendemos/  Il s’agit d’illustrations de cas d’usages, par exemple la réutilisation des données à date, avec des explications pas à pas. Cela permet de vulgariser l’utilisations des API.

Sur le site, sont également publiées des datavisualisations, par exemple la courbe de trafic en temps réel. Elles sont énormément reprises en interne, elles permettent ainsi de dessiloter l’information.

Les données open data mobilité de Bordeaux Métropole sont également réutilisées par des opérateurs tiers dans des applications destinées au grand public (Citymapper, Modalis, Qucit…)

Cela permet de créer des services à forte valeur ajoutée pour les utilisateurs.

Arnaud Buray a ensuite fait un focus sur Magneto qui permet d’observer et d’analyser la circulation de la métropole de Bordeaux dans le temps.

Ce tableau de bord répond à plusieurs enjeux :

  • simplifier la multiplicité des sources des données,
  • comprendre les données grâce à la profondeur à un historique pour pouvoir analyser à un instant T et comparer à d’autres périodes et obtenir des comportements statistiques des usagers sur ces périodes.

Magneto a permis d’apporter une cohérence à l’ensemble des données mobilité et mettre en place toutes les pratiques liées à l‘historisation. Cela a entrainé également énormément de questions sur la sobriété des données historisées.

En conclusion, Arnaud Buray a présenté le développement en interne d’un DataLab dans lequel sont menées de nombreuses études. L’objectif est la réappropriation en interne par les métiers des données publiées par Bordeaux Métropole. Il a insisté sur l’accompagnement nécessaire à la bonne pratique à la réutilisation des données.

Anne Sagot-Duvauroux a remercié Arnaud Buray, Bordeaux Métropole et a invité Michael Costy, CCMACS à présenter le cas de l’ouverture des données financières (budget et délibération) pour valoriser son territoire.

(Télécharger la présentation d’Arnaud Buray, Bordeaux Métropole)

De gauche à droite : Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi; Rafaël Bunales, AREC Nouvelle-Aquitaine et Arnaud Buray, Bordeaux Métropole

Ouverture des données financières pour valoriser son territoire

Michael Costy a souhaité faire un état des lieux de la mise en place de la démarche open data sur la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud.

La CCMACS a été créée en 2002, avec aujourd’hui 70 000 habitants sur 23 communes structurées autour de 3 pôles : Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et Soustons).

La logique de mise en place de la démarche open data vient de l’obligation légale avec un impératif de transparence et de passer d’une logique de demande à une logique d’offre de la donnée pour en simplifier l’accès.

C’est aussi une réponse à un besoin d’innovation afin de gagner du temps, améliorer l’action publique par l’utilisation de standards pour garantir l’interopérabilité, le partage et la réutilisation des informations.

La stratégie d’ouverture s’appuie dans un premier temps sur l’ouverture des données obligatoires et ensuite sur l’ouverture des données des services.

Michael Costy a rappelé que la démarche est évolutive en quatre temps :

  • Assoir la démarche de la gouvernance (initiée en 2018 et relancée et votée en 2020),
  • Faire les choix techniques,
  • Référencer et publier les données obligatoires,
  • Référencer et publier les données des élus.

Au niveau des choix techniques, la démarche retenue est celle de la collaboration (sous convention) avec PIGMA qui permet :

  • D’abonder la plateforme avec les données open data de la CCMACS, selon le standard SCDL),
  • Une diffusion en marque blanche sur le site internet de la CCMACS,
  • Un moissonnage au niveau national.

Le travail d’ouverture est le fruit d’une collaboration avec les services supports internes et réceptifs à la démarche (service marchés publics via le profil acheteur de l’ALPI et ses exports automatiques, la direction des affaires financières via le logiciel CIRIL et ses exports automatiques, le service des affaires juridiques avec la mise en place d’un tableur, le service urbanisme pour la diffusion du PLUI).

Michael Costy a souligné que la démarche déployée est en même temps expliquée aux autres services afin de recenser les données à ouvrir. Cependant de nombreux freins sont présents, notamment une inquiétude des agents par peur de travail supplémentaire, une méconnaissance des données disponibles ou non utilisées dans leur propre service et de la data en général.

Afin de répondre à ces inquiétudes la démarche open data est intégrée dans une démarche plus vaste de catalogage et de fiabilisation des données (au niveau des marchés publics en tant que résultat final) et l’utilisation de standards pour chaque service.

A terme, il est prévu de mettre en place une chaine de contrôle et de responsabilité pour que les services sachent ce qu’ils ont à réaliser, et un accompagnement des communes par une animation locale (hackathons ou journées de sensibilisation).

En conclusion Michael Costy a rappelé que la démarche mise en place est la réponse à l’obligation légale mise en place en collaboration avec PIGMA et intégrée dans un projet plus vaste de la « Connaissance de la Data à MACS » où l’accompagnement est le nerf de la démarche.

La démarche a permis au service SIG de muter en un pôle applicatif des données géographiques.

Anne Sagot-Duvauroux a remercié Michael Costy, CCMACS et a invité Quentin Clerc, Actradis à présenter le cas d’usages des données open data au service de la sphère privée.

(Télécharger la présentation de Michael Costy, CCMACS)

De gauche à droite : Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi et Michael Costy, CCMCS

Usages des données open data au service de la sphère privée

En introduction, Quentin Clerc a présenté Actradis qui accompagne les entreprises privés et les administrations à gérer les obligations réglementaires notamment vis à vis de la data dans le cadre des marchés publics.

Actradis permet ainsi de simplifier les démarches administratives des différents acteurs diffuseurs de données afin de favoriser l’achat responsable au travers de la data.

Il a rappelé l’obligation de vigilance qui existe depuis 2007 où les administrations ont une co-responsabilité avec les titulaires de marchés avec lesquelles elles travaillent pour des commandes supérieures à 5000 € de CA HT.

Ainsi elles doivent vérifier tous les 6 mois :

  • L’existence de l’entreprise (Kbis),
  • Le paiement à jour des cotisations sociales (attestation sociale de vigilance),
  • La bonne déclaration de tous les salariés.

Les sanctions peuvent aller de simples amendes à des peines d’emprisonnement.

Les secteurs les plus visés sont ceux du BTP, de la restauration, la sécurité et l’entretien des espaces verts.

Les services administratifs ont a leur disposition l’API Entreprise, mis en place par la Direction Interministérielle du Numérique, qui permet de collecter ces informations afin de simplifier leurs démarches et être en règle avec la législation.

Actradis veille à raccorder correctement les entreprises et les services administratifs avec l’API Entreprise.

Le pré-requis est de valider l’utilisation de l’API Entreprise au regard du besoin à savoir qu’une demande d’utilisation doit couvrir un contexte métier.

Ensuite, il s’agit d’effectuer une demande d’habilitation, la demande d’accès aux données de l’API Entreprise nécessite de remplir un formulaire (liste des données souhaitées, cadre juridique, les contacts).

Les données référencées sont :

  • Les extraits d’immatriculation,
  • Les attestations URSSAF ou MSA,
  • Les attestations fiscales,
  • Les certificats qualité (Qualibat, RGE),
  • Les cartes professionnelles (FNTP),
  • Les certificats CNETP et OPQIBI,
  • Les attestations AGEFIPH.

Actradis est en capacité de collecter l’ensemble de ces données, de les agréger, de les archiver, et de les maintenir à jour.

Le titulaire du marché peut donc se décharger de la constitution d’une partie de son dossier de conformité.

L’objectif est bien la simplification administrative afin de gagner du temps à la fois pour les donneurs d’ordre et pour les entreprises titulaires des marchés publics.

Actradis joue donc le rôle d’un tiers de confiance entre les différentes entités.

En conclusion, Quentin Clerc a souligné l’importance dans la démarche d’accompagnement d’Actradis de la donnée centralisée, vérifiée, mise à jour pour être mieux repartagée. Ainsi les acteurs gagnent du temps (donc de l’argent) et peuvent se concentrer davantage sur leurs missions et leurs métiers. De ce fait plus la donnée est ouverte plus les démarches sont facilitées.

(Télécharger la présentation de Quentin Clerc, Actradis)

De gauche à droite : Anne Sagot-Duvauroux, GIP ATGeRi et Quentin Clerc, Actradis

 

Anne Sagot-Duvauroux a conclu en rappelant l’importance de la structuration des données et la mise en place de circuits bien organisés pour l’ouverture de ces données ce qui permet ensuite la valorisation de ces mêmes données sous la forme de :

  • datavisualisation pour les non thématiciens,
  • ou données brutes pour les spécialistes.

Bien évidemment les données doivent être fiables et mises à jour régulièrement fin de produire une information de qualité qui va pouvoir être réutilisée.

Au terme des échanges Anne Sagot Duvauroux a signalé la relance du groupe de travail PIGMA open data orienté valorisation de la data. Elle a donné rendez-vous à l’ensemble des participants le jeudi 16 juin pour un nouveau webinaire sur les données environnement/biodiversité.

Avant de mettre fin au webinaire Stéphanie Lamour a remercié l’ensemble des intervenants et des participants pour cette matinée riche en échanges.

Replay du webinaire en partenariat avec Digital Aquitaine/Topos